Le corps humain est une machine extrêmement complexe et le système hormonal en est l'un des meilleurs exemples. Système de communication et de régulation biochimique étroitement associé à la reproduction, il peut être pour la femme source du meilleur et du pire. Or beaucoup de perturbateurs de l'équilibre hormonal assaillent l'individu et particulièrement la femme d'aujourd'hui : entre autre la contraception chimique, les additifs alimentaires, les produits de synthèse présents dans les cosmétiques et le stress. Il est malheureusement prévisible que les étapes de transitions hormonales soient plus difficile à vivre dans le monde moderne.
Bouffées de chaleur, insomnie, changement d'humeur, sécheresse des muqueuses, fatigue, anxiété, faiblesse articulaire et osseuse et bien d'autres symptômes vont venir perturber la vie de millions de femmes en occident au moment de l'arrêt des règles. Ces symptômes peuvent commencer des années avant la fin des périodes, (généralement dans la quarantaine mais parfois même avant); on parle alors de pré-ménopause. Ils peuvent malheureusement se poursuivre des années après l'arrêt complet des périodes, ce phénomène varie énormément d'une femme à l'autre.
Il a été remarqué dans une vaste étude appelée « The China Study » durant les années 80 que les femmes chinoises vivant selon un mode de vie agricole traditionnel n'avaient généralement à peu près aucun symptômes typiquement associés à la ménopause en occident, sauf exception. Plusieurs hypothèses scientifiques ont été émises, mais il a finalement été convenu qu'une alimentation plus saine, une bonne activité physique, moins de stress, moins d'exposition aux perturbateurs hormonaux dans l'alimentation et les cosmétiques, et le recours régulier à l'acupuncture constituaient une protection efficace contre le débalancement hormonal.
Bien que ne pouvant pas reproduire ce mode de vie ici (qui tend à disparaître en Chine, d'ailleurs), les femmes peuvent diminuer ou même enrayer leurs symptômes hormonaux grâce à la médecine chinoise. Il s'agit d'une raison de consultation procurant d'excellents résultats, la plupart du temps rapides et durables. Un suivi plus serré au début et plus espacé ensuite est généralement suggéré sur une période de trois mois. Ce traitement est d'autant plus intéressant que la communauté scientifique ne s'entend pas sur l'étendue des risques associés à l'hormonothérapie de remplacement, que plusieurs médecins refusent aujourd'hui de prescrire sauf dans des cas de symptômes sévères. Et si les solutions naturelles peuvent faire le travail sans imposer au corps un fonctionnement artificiel et perturber son état hormonal d'avantage, pourquoi s'en passer!