Partout où nous allons, il existe en suspension dans l'air une grande quantité d'éléments microscopiques qui pénètrent dans notre corps à chacune de nos respirations. Si ces éléments appelés allergènes sont inoffensifs pour beaucoup d'entre nous, ils peuvent s'avérer un cauchemar pour la personne souffrant d'allergies. En effet, le système immunitaire de la personne allergique est débalancé, c'est à dire qu'il détecte ces substances volatiles comme des ennemis potentiels pour notre santé et déclenche une réaction de défense dite histaminique. L'histamine est une molécule produite par le corps pour se protéger contre les infections et elle fait partie d'une saine défense immunitaire. Mais lorsqu'elle est sécrétée en trop grande quantité, cette substance est responsable des symptômes classiques liés à l'allergie : yeux rouges, nez qui coule, congestion, démangeaisons, difficultés respiratoires, asthme, fatigue, courbatures, etc. Selon l'intensité des symptômes, cette affection peut être simplement dérangeante pour certains individus, ou carrément invivable et dangereuse pour d'autres.
Les allergies respiratoires sont principalement de deux types : les allergies saisonnières se manifestent seulement lorsque la nature est en éveil, donc du printemps à l'automne pour nous au Québec. Certaines personnes peuvent mal tolérer une seule de ces substances (ex : pollen de bouleau au printemps ou herbe à poux à l'automne) ou plusieurs. D'autres allergies sont présentes à l'année : c'est le cas des allergies aux acariens (poussière), à la moisissure ou aux animaux. Il est possible d'avoir des symptômes d'allergie sans savoir quelle substance est en cause; une consultation chez un allergologue peut alors être indiquée.
Les allergies sont une des causes de consultation les plus fréquentes en acupuncture, et avec raison. Parmi ses nombreux effets bénéfiques sur la santé, l'acupuncture agit comme immuno-modulateur, c'est à dire qu'il équilibre le système immunitaire en l'aidant à discerner les substances qu'il doit combattre (virus et bactéries) et les substances qui sont inoffensives (les allergènes). Il est intéressant de noter que les traitements pharmacologiques à base de médication anti-histaminique ne règle que le symptôme de l'allergie en bloquant la sécrétion d'histamine, sans s'attaquer à la base du problème : le débalancement immunitaire. C'est pourquoi les personnes souffrant d'allergies sont souvent « abonnées » à leur médication. En plus de causer de la somnolence, les anti-histaminiques demandent un travail de filtration supplémentaire au foie et créent une certaine accoutumance. À l'inverse, l'acupuncture agit sur la base du problème en reprogrammant le système immunitaire afin qu'il agisse de manière efficace et ordonnée et qu'il s'attaque aux bonnes cibles. Et les résultats sont plus que probants.
Avec l'acupuncture, la majorité des gens verront leurs symptômes d'allergie respiratoire diminuer très rapidement, souvent dès la première séance. Un fait intéressant est que lorsqu'on effectue une série de traitements (pouvant varier de 3 à 10, selon la gravité du cas), on atteindra généralement un état de bien-être durable, c'est à dire que les symptômes d'allergie ne reviendront pas ou avec une intensité beaucoup plus faible lorsqu'on termine le traitement.
Il est aussi fréquent de voir des patients ayant conjointement des allergies et un système immunitaire faible (rhume/grippe/infections fréquentes). L'avantage de l'acupuncture est que l'on peut traiter ces deux condition apparemment opposées en même temps, car du point de vue énergétique, ces deux problèmes découlent en réalité d'un même déséquilibre, à savoir la déficience de l'Énergie du Poumon, que l'on pourrait traduire en terme scientifique par déséquilibre immunitaire.
Les allergies respiratoires peuvent être traitées en tout temps avec l'acupuncture, mais pour les allergies saisonnières, il est conseillé de venir nous visiter environ un mois avant le début de la période d'allergies. En effet, si les cellules immunitaires sont les soldats qui protègent notre corps des infections, ne vaut-il pas mieux les entraîner avant qu'ils partent au combat?